Mise au point du Syndicat des employés de la rédaction du Journal de Québec
10 octobre 2014
Les journalistes et photographes membres du
Syndicat des employés de la rédaction du Journal de Québec, section locale 1450
du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), souhaitent
faire une mise au point.
Dans le contexte du présent débat à l’Assemblée nationale
concernant le député Pierre Karl Péladeau, les journalistes et
photographes subissent les commentaires désobligeants de
différentes personnes. Ces commentaires mettent en cause leur
capacité à accomplir leur métier avec professionnalisme.
Les employés de la salle de rédaction du Journal de Québec déploient tous les
efforts possibles, au quotidien, pour exercer leur métier selon les
plus hauts standards d’intégrité, d’indépendance journalistique et
de liberté de presse.
Ils invitent tous et chacun à ne pas confondre la chronique et
l’éditorial avec la couverture journalistique directe.
Aucune entreprise de presse, au Québec ou
ailleurs dans le monde, n’offre un cadre parfait pour l’exercice de
la profession journalistique. Mais les employés du Journal de Québec ont toujours défendu
avec succès leur indépendance et leur crédibilité en s’appuyant
notamment sur leur code d’éthique et de déontologie. Cette défense
se poursuivra peu importe la décision des élus à l’égard du député
de Saint-Jérôme.
Les journalistes et photographes du Journal de Québec continueront de
réclamer que Quebecor adhère au Conseil de presse du Québec.
Ils rappellent que leur convention collective interdit à la
direction du Journal de
modifier et publier le texte signé d’un journaliste sans l’accord
de ce dernier.
Quelle que soit la suite de la carrière politique de monsieur
Péladeau, les membres du Syndicat entendent poursuivre leur travail
en couvrant les travaux parlementaires selon les règles de l’art.
En espérant que cette mise au point sera entendue, les membres du
syndicat n’entendent pas émettre d’autres commentaires.
Le SCFP représente l’ensemble des employés syndiqués du
Journal de Québec. Ils
sont regroupés au sein de quatre syndicats locaux distincts, soit
l’imprimerie (SCFP 1872), la rédaction (SCFP 1450), le personnel de
bureau (SCFP 2808), et les conseillers publicitaires (SCFP 3208 ).
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente au
total quelque 9300 employés dans le secteur des communications au
Québec (Groupe TVA, Société Radio-Canada, Syndicat des
technicien(ne)s et artisan(e)s du réseau français de Radio-Canada
(STARF), RNC Media, Shaw Media (Global)), la radio (CIMF –
Gatineau, CKOB – Trois-Rivières), les télécommunications (Telus
Québec, Vidéotron, Cogeco), la cinématographie et la postproduction
(Covitec, SETTE), ainsi que de la presse écrite (Journal de Québec).
