Mille fois merci Mario !
26 mars 2008
Après plus de six ans à la présidence, Mario
Gervais annonçait il y a quelques semaines son départ à la
retraite. Nul doute que c’est avec un pincement au cœur que Mario
vivra cette toute dernière journée à la tête du SCFP-Québec.
Il convient, aujourd’hui, de rendre hommage à ce grand militant et
de rappeler son long engagement syndical au sein du SCFP. Car avant
d’en présider les destinées, Mario Gervais en avait gravi les
échelons, un à un, toujours en s’engageant un peu plus auprès de
ses confrères et consœurs de travail.
Pour toutes ces années à la tête du SCFP-Québec, mais aussi pour
toutes les autres qui ont précédé: Merci Mario.
Le parcours d’un homme
engagé
En 1975, Mario entre à l’emploi d’Hydro-Québec comme technicien. Il
devient alors membre du Syndicat des Techniciens-ne-s
d’Hydro-Québec, renommé plus tard Syndicat des Technologues
d’Hydro-Québec, syndicat local 957 du SCFP (le premier des
syndicats d’Hydro à s’affilier au SCFP, en 1966).
Très tôt, Mario s’implique en tant que
responsable du suivi des moyens de pression pour son secteur. Il
devient par la suite responsable régional, puis provincial, du
dossier de la reclassification (système de rémunération des
techniciens-ne-s). Plus tard, il est tour à tour directeur des
griefs, vice-président puis président de la région Mauricie qui
regroupait, à cette époque, plus de 200 membres.
Transféré à la région Montmorency (Québec), Mario occupe d’abord le
poste de délégué pour devenir ensuite président de la région
(environ 250 membres). C’est à ce moment, à la fin des années 1980,
que la section locale 957 et le secteur hydroélectrique du SCFP le
délèguent au Conseil général du SCFP-Québec.
Au syndicat local 957, Mario a fait partie d’un comité de réforme
des structures syndicales, ce qui a permis d’augmenter la
participation des régions (11 au total) aux diverses décisions de
l’exécutif provincial. Il a réduit les paliers de représentation
des membres de six à quatre, dans le but de rapprocher les paliers
décisionnels des membres et de réinvestir les économies réalisées
dans les diverses activités de participation, de mobilisation, de
défense et de formation des membres et de la structure syndicale.
En 1991, Mario accède à la présidence du Syndicat des technologues
d’Hydro-Québec qui compte quelque 3000 membres répartis à la
grandeur de la province.
Quelque dix ans plus tard, au début de l’année 2002, il devenait
président du SCFP-Québec et vice-président régional du SCFP
National. Sous sa présidence, le SCFP-Québec a continué sa
progression, passant de quelque 95,000 en 2002 à 105,000
aujourd’hui. Quant au SCFP pancanadien, il passait d’environ
500,000 à 580,000.
