Le SCFP y sera et invite la population à se joindre au mouvement
10 avril 2015
Des représentants des Premières Nations,
dorganisations syndicales et environnementales, de mouvements
sociaux et étudiants et de groupes citoyens sunissent pour
annoncer la tenue dun rassemblement de grande envergure, la Marche Action Climat, à Québec, le samedi 11
avril prochain, pour
lutter contre les changements climatiques et inciter nos décideurs
à sopposer fermement à lexpansion des sables bitumineux.
À quelques jours seulement dune rencontre extraordinaire à Québec
qui réunira des premiers ministres des provinces pour discuter des
changements climatiques, les organisateurs de la Marche Action
Climat prévoient une mobilisation citoyenne pancanadienne de grande
ampleur.
«Un grand rassemblement animé et
familial est en préparation le 11 avril, à Québec. Le message est
clair : OUI à la protection du climat et aux énergies renouvelables
et NON au projet doléoduc de TransCanada et au pétrole issu des
sables bitumineux! Le moment est décisif pour signifier notre
opposition à des projets qui auront de lourdes conséquences sur
notre avenir et celui des générations futures», déclare
Dominic Champagne, homme de théâtre et citoyen impliqué dans la
résistance au gaz de schiste et au pétrole extrême. «Nos politiciens ont besoin de notre courage
pour prendre les décisions qui s’imposent, à la hauteur de notre
potentiel et de nos exigences.»
Dans la foulée de la Mobilisation Populaire
pour le Climat à New York en septembre 2014 et des manifestations à
Lima en décembre dernier, et en vue de la conférence Paris Climat
2015 (COP21), la Marche Action Climat est un nouvel effort pour
mettre au défi nos dirigeants – en particulier les gouvernements du
Québec, de l’Ontario, de lAlberta et du Nouveau-Brunswick pour
quils respectent leurs engagements sur la protection du climat et
sopposent fermement à lexploitation des sables bitumineux et au
transport du pétrole par pipeline et par train. L’Organisation des
Nations Unies rappelle que le Canada doit agir d’ici 2020. Cela
signifie quil doit lutter contre la principale source
d’augmentation de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) : les
sables bitumineux de lAlberta. Il est prouvé que 85 % des réserves
de pétrole des sables bitumineux doivent rester dans le sol pour
nous permettre de stabiliser le climat.