Manifestation contre la fermeture de Gentilly-2 à Bécancour
30 septembre 2012
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les rues de Bécancour, dimanche matin.
D.Jalbert Photo: Louis Hamel
Dimanche, des centaines de personnes ont
marché dans les rues de Bécancour contre la fermeture de la
centrale nucléaire de Gentilly-2. Parmi la foule, il y avait bien
entendu des employés dHydro-Québec, mais aussi de nombreux
citoyens. Cest à linitiative des députés de la Mauricie et du
Centre-du-Québec, des chambres de commerces de la région et de la
mairesse de Bécancour et du maire de Trois-Rivières.
Le président du conseil régional FTQ, André Fleury, estime que la
réfection de la centrale aurait eu un impact d’au moins deux
milliards de dollars dans la région. Le choix de la fermeture prive
donc la Mauricie et le Centre-du-Québec d’une activité qui aurait
par ailleurs soutenu le maintien et la création d’emplois de
qualité. Elle empêche également Hydro-Québec de continuer de
parfaire son expertise en énergie nucléaire, tout en mettant fin à
quelque 800 emplois spécialisés et bien payés.
«Il faut comprendre la nature des
drames individuels, familiaux et sociaux que représentent de telles
mises à pied, a déclaré André Fleury. Pour les personnes touchées directement, mais
aussi à l’alentour, pour celles qui travaillent dans les commerces
et les services, c’est un chamboulement inacceptable, qui vient
pénaliser tout le territoire de la Mauricie et du Centre-du-Québec,
déjà frappé par de nombreuses difficultés. À ceux qui brandissent
le danger du nucléaire, je dirai que la démonstration a été faite
qu’un contrôle étroit est exercé et que le risque est quasi
inexistant quant à la possibilité d’une catastrophe.»
Le dirigeant syndical rappelle que la Santé publique a été claire
sur l’absence de lien entre les activités de la centrale et l’état
de santé de la population vivant aux abords des installations de
Gentilly-2.
En ce qui a trait au fonds d’aide économique
proposé par le gouvernement, il estime que rien ne pourra remplacer
les effets économiques à court terme et à plus long terme que le
fonctionnement de la centrale a eus jusqu’ici, ni les effets que
l’on pouvait escompter pour l’avenir.
«Au bout du compte, a-t-il
conclu, ce sont les régions de la
Mauricie et du Centre-du-Québec qui seront les grandes perdantes de
ce que j’oserais appeler cette catastrophe
gouvernementale.»