Mandat de grève pour des employés municipaux de Saint-Eustache
24 mai 2013
Réunis le 22 mai en assemblée générale
syndicale, les employés cols blancs et les sauveteurs de la Ville
de Saint-Eustache se sont munis dun mandat de moyens de pression
pouvant aller jusquà la grève. Par scrutin secret, ils ont voté
oui à lunanimité. Au bout de 20 séances de négociation depuis
octobre 2012, le syndicat affirme que les négociations ne
progressent pas assez rapidement. Les conditions de travail des
membres à statut précaire sont notamment en jeu.
«Jusquà maintenant, lemployeur a manqué douverture, plus
particulièrement à lendroit de nos membres temporaires, à temps
partiel ou occupant des emplois étudiants. Les conditions de
travail des membres de ces groupes ont besoin
daméliorations», selon Richard Lanoue, président du
syndicat, le SCFP 1619.
«Nos membres commencent à
ressentir de la frustration et ont hâte de voir la situation
débloquer. Le résultat du vote de moyens de pression le démontre.
Il est surprenant que nous ne soyons pas encore parvenus à un
règlement, dautant plus que le régime de retraite nest pas un
enjeu majeur», selon Marcin Kazmierczak, conseiller syndical
au SCFP.
«Malgré
cela, nous gardons espoir de conclure ce contrat de travail
rapidement et sans avoir recours aux moyens de pression. Dans
limmédiat, nous allons donner une chance à la négociation»,
a conclu Richard Lanoue.
La section locale 1619 du SCFP regroupe environ 120 employés: les
cols blancs de la Ville de Saint-Eustache de même que les
sauveteurs. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre
2012. On compte parmi eux les employés de bureau, les employés de
la bibliothèque, les agents du SEM (Saint-Eustache Multiservice),
les répartiteurs du 911 et les employés des services informatiques.
Comptant plus de 110,000 membres au Québec, le Syndicat canadien de
la fonction publique (SCFP) représente environ 70% de lensemble
des employés municipaux au Québec, soit plus de 30,000
membres.