35 millions de dollars pour l’équité salariale
20 juin 2003
Dans une décision rendue le 12 juin, la Commission des droits de la
personne et de la jeunesse recommande à l’Université de Montréal
(UdeM) de verser plus de 35 millions de dollars aux employées de
soutien victimes «de discrimination fondée sur le sexe dans le
système d’évaluation et la structure salariale». La Commission
donne à l’UdeM jusqu’au vendredi 12 septembre, 15 heures, pour se
conformer. Cette décision de la Commission vient répondre à la
plainte déposée le 16 mai 1996 par le SCFP 1244 (Syndicat des
employés et employées de l’UdeM).
Si elle est appliquée, la décision touchera environ 1300 employées,
principalement parmi les personnes travaillant dans les bureaux,
laboratoires, cafétérias et services). Les sommes se répartissent
ainsi: 15,6 millions pour la perte monétaire encourue subie depuis
1993 en raison de la méthode de calcul discriminatoire utilisée par
l’UdeM, 1,5 million pour la perte monétaire encourue en raison de
l’application d’un double système de rémunération malgré un travail
équivalent, six millions aux secrétaires et, à titre de dommages
moraux, 10,000$ à chacune de victimes.
Au moment d’écrire ces lignes, l’UdeM n’a pas encore réagi
officiellement à la décision de la Commission.
décision