Les lockoutés du Journal de Québec reçoivent l’appui de Uni Graphical
4 décembre 2007
Cest un appui unanime quont reçu les
lockoutés du Journal de
Québec lors dune rencontre de deux jours qui se déroulait à
Lima, au Pérou. Le conflit au Journal de Québec était à lordre du
jour des travaux de la seconde conférence internationale du
mouvement Justice @
Quebecor instauré par Uni Graphical, une organisation
syndicale internationale. Cest à la demande de Uni Graphical que
des lockoutés sont venus présenter les enjeux du conflit au
Journal de Québec et
exposer les tactiques employées par Quebecor Media.
Le porte-parole des syndiqués en conflit au Journal, Denis Bolduc, se réjouit de
cet appui. «En retour, nous
sommes prêts à leur ouvrir les pages du MédiaMatin pour dénoncer
certains comportements inacceptables de Quebecor World. Ce sera à
chaque syndicat de décider sil veut le faire. Nous leur avons
indiqué quau siège social de Quebecor à Montréal, le MédiaMatin
est lu quotidiennement et très attentivement. Je ne crois pas
mêtre trompé en leur disant que cétait là une réelle occasion
pour eux de passer leur message. »
Il ajoute que grâce à cette conférence, les
lockoutés du Journal de
Québec viennent de nouer des liens de solidarité et damitié
avec des collègues syndiqués de Quebecor partout à travers le
monde.
Une déclaration publique
En fin de matinée, la centaine de délégués présents ont adopté une
déclaration concernant le conflit au Journal de Québec. Pour lessentiel,
la déclaration des membres dUni Graphical se lit comme suit :
« À loccasion de sa réunion
tenue à Lima au Pérou les 3 et 4 décembre 2007, nous avons pris
connaissance du lock-out décrété par Quebecor Media le 22 avril
2007 contre les travailleurs et travailleuses du Journal de Québec
et de la grève déclenchée le même jour par les employés de
limprimerie en appui aux deux groupes lockoutés.
Nous avons aussi pris connaissance des enjeux de ce conflit créé
par Quebecor et de ses conséquences pour ses travailleurs et
travailleuses.
Nous appuyons les employés des bureaux, les journalistes et
photographes du Journal de Québec qui ont été mis en lock-out. Nous
appuyons aussi et saluons nos confrères et consurs de limprimerie
qui, en solidarité, ont déclenché une grève pour appuyer les deux
autres groupes attaqués. Nous y reconnaissons là lesprit de notre
solidarité mondiale.
Nous demandons à Quebecor de reprendre rapidement et sérieusement
les négociations, seul processus par lequel ce conflit peut trouver
son dénouement.
Nous, syndiqués de Quebecor Word de tous les continents ferons
connaître le conflit du Journal de Québec dans nos pays respectifs
et appuierons ses travailleurs et travailleuses à la mesure de nos
moyens. »
Uni Graphical fait partie du Uni International qui regroupe 900
syndicats représentant 15 millions de syndiqués dans le
monde.