Lock-out à la SAAQ de Saint-Hubert
5 avril 2013
Salariées et clients dans la
rue
Le plus gros fournisseur de services de la
Société de lassurance automobile du Québec (SAAQ) sur la Rive-Sud
cadenasse sa porte, laissant employées et clients dans la rue.
Le lock-out survient après la demande de conciliation de la part du
Syndicat des travailleuses du Club optimiste Laflèche, affectées au
mandat de la SAAQ de la région de Saint-Hubert.
Les sept travailleuses du SCFP 5051 sont encore indignées par le
fait quelles narrivent pas à signer une nouvelle convention
collective, malgré le fait quune entente de principe a été
acceptée par les membres le 19 décembre dernier. «Et maintenant ça! Pour un Club optimiste,
notre employeur est pas mal pessimiste quand ça touche aux
relations de travail», a souligné Manon Bienvenue,
présidente du SCFP 5051.
«On a fait preuve de beaucoup
douverture, on a demandé la conciliation. Noublions pas que nous
avions une entente de principe. Nous avions même une date de
signature, mais lemployeur a décidé quil ne voulait plus signer
la convention collective», a ajouté la présidente du
syndicat.
Lemployeur a profité de sa volte-face pour effectuer une vingtaine
de changements dans le contrat de travail. Étant donné la
situation, les employées se sont dotées dun mandat de grève le
mois dernier.
Les éléments en litige sont lorganisation de lhoraire de travail
et le temps accordé pour louverture et la fermeture de la
succursale ainsi que la rétroactivité.
«Le Syndicat
canadien de la fonction publique (SCFP) appuie ses travailleuses et
ne les laissera pas tomber devant un employeur qui ne respecte pas
sa propre parole et encore moins ses employées», a indiqué
Nathalie Courchesne, conseillère SCFP affectée au dossier.