Quand la libre négociation fonctionne dans des municipalités!
15 décembre 2016
La municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides, au nord de Montréal, vient de s’entendre à son tour avec ses employés. Il n’aura fallu que trois rencontres à cette municipalité qui compte quelque 1300 habitants pour en arriver à une entente négociée avec ses employés. En effet, celles-ci étaient très cordiales et se sont déroulées dans un respect mutuel.
Les 13 employés cols bleus et cols blancs ont obtenu des augmentations salariales de 13 % sur cinq ans. Ils ont également négocié l’ajout de trois congés mobiles, l’instauration d’un programme de retraite progressive et de congés à traitement différé, un horaire d’été pour tous les employés ainsi qu’un rattrapage salarial qui variera entre 0,50 $ et 1 $ de plus de l’heure pour 2018 et 2020.
La nouvelle entente a été acceptée à l’unanimité en assemblée syndicale et entrera en vigueur le 1er janvier 2017, et ce, pour une durée de cinq ans.
Ces multiples ententes avec les municipalités du Québec prouvent encore une fois l’inutilité des changements apportés par le gouvernement dans le régime de négociation des conventions collectives du secteur municipal (PL110) quand les parties négocient de bonne foi.
« Nous sommes très fiers de dire : voilà une autre preuve que la municipalité de Sainte-Lucie n’a pas eu besoin de cette menace pour parvenir à une entente avec nous! La négociation fonctionne quand on est de bonne foi! », a déclaré la conseillère syndicale du SCFP, Caroline Labelle.