Première vague de votes dans la santé et les service sociaux
17 septembre 2004
La première ronde de votes d’allégeance
syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux a
débuté le 7 septembre dernier partout au Québec. Pendant un mois,
soit jusqu’au 8 octobre, les syndiqués concernés devront se
prononcer, par la poste, sur leur choix de syndicat. Pour le SCFP,
plus de 3000 membres participent à cette première vague, répartis
dans 15 établissements distincts.
L’état de la participation au vote sera connu une première fois le
22 septembre et, par la suite, le 30 septembre. Les premiers
résultats des votes seront connus, eux, à partir du 21 octobre.
Les résultats seront connus établissement par établissement. Pour
ce qui concerne les campagnes de nos syndicats SCFP l’annonce des
résultats se poursuivra jusqu’au 11 novembre.
Rappelons que ces votes ont été imposés par la
loi 30 du gouvernement Charest qui regroupe tous les employés du
secteur de la santé et des services sociaux dans un maximum de
quatre catégories d’employés par établissement. Par conséquent,
bien des syndicats généraux, qui regroupaient la grande majorité
des employés d’un hôpital ou d’un CLSC, sont brisés par ce
processus qui divise les salariés. Ainsi, dans un établissement, on
pourra retrouver quatre organisations syndicales différentes
représentant chacune une catégorie d’employés, ou une seule
organisation responsable des quatre unités d’accréditation.
Toutes les centrales syndicales contestent devant les tribunaux la
légitimité, voire la constitutionnalité de la loi 30 et du bâillon
qui l’a imposée à l’Assemblée nationale. Malheureusement, les votes
d’allégeance doivent tout de même avoir lieu dans un processus
coûteux, parfois déchirant, et qui, de surcroît, risque d’être
complètement inutile. Pour l’instant, quatre « vagues » de votes
sont prévues. Elles pourraient facilement s’échelonner sur une
année complète.
Sur le terrain, nos organisations locales ont fait partout une
campagne positive, respectueuse et rigoureuse. Tous nos syndicats
locaux ont pris le temps de communiquer avec l’ensemble des
employés de leur institution. Ils ont rappelé les avantages de
faire partie du plus grand syndicat dans la santé et les services
sociaux au pays. Avec une cotisation syndicale plus que
raisonnable, des services diversifiés et disponibles, la meilleure
formation syndicale pour les membres et les militants, un
regroupement provincial actif et une assurance invalidité de longue
durée, expression de nos valeurs de solidarité, le SCFP reste un
«choix évident».