Les salariés du Centre de crise de Québec signent leur première convention collective sous la bannière du SCFP
14 décembre 2018
Plus tôt cette semaine, c’est à 93 % que les salariés du Centre de crise de Québec, une importante organisation communautaire, ont accepté le projet de leur nouvelle convention collective, soit la première sous la bannière du SCFP.
Ces travailleurs étaient sans convention collective depuis le 1er avril 2015. Frustrés de ne pas voir de résultats concrets dans leurs négociations, ces salariés, auparavant avec la CSN depuis 1988, ont choisi de se doter d’une nouvelle organisation syndicale en juin 2017.
« Nous récoltons les fruits de ce choix cette semaine. Nous sommes très contents de l’aboutissement. Nous avons amélioré l’ensemble de la convention collective. Ce fut un peu long, 18 séances en tout, mais ça valait la peine », déclare la présidente de la section locale 5347, Lorraine Morin.
Il y a eu plusieurs bonifications sur le plan normatif, dont un meilleur système pour gérer la liste de rappel et une amélioration en ce qui a trait à la gestion des congés de maladie.
« Il y a deux dates d’échéance pour notre contrat de travail. Toutes les clauses touchant les aspects normatifs viennent à échéance le 31 mars 2022, tandis que les clauses affectant le salarial viennent à échéance en 2019 », ajoute la présidente.
Centre de crise de Québec : une organisation importante en santé mentale
Les 84 salariés du Centre de crise de Québec offrent des services en santé mentale et de l’aide à toute personne adulte vivant une situation de crise, de détresse, à risque de suicide ou non, ainsi qu’à ses proches.
La majorité des travailleurs sont des agents d’intervention de crise et des assistants d’intervention. Ils travaillent particulièrement de trois façons différentes : une équipe mobile existe pour assister, par exemple, des personnes proches qui interviennent dans des situations où une personne est désorganisée; ils reçoivent des appels provenant de personnes en détresse ou de leurs proches; et ils supervisent des lieux d’hébergement temporaires pour des personnes dans le besoin.