Le syndicat des cols bleus n’a pas l’intention
de faire la tournée des médias pour répliquer aux propos tenus, lundi, par Régis
Labeaume. Les
seuls commentaires qui suivent tiendront lieu de réponse au maire
de la ville de Québec.

Nous réitérons que les deux employés qui ont dû s’absenter de leur
travail étaient tous deux malades.

Si la préoccupation du maire est d’assurer les heures de glace aux
enfants, pourquoi la Ville ne se dote-elle pas d’un plan B, plutôt
que de blâmer le syndicat des cols bleus pour l’incurie de sa
propre administration?

En plus de tenir des propos non fondés, le procédé employé par le
maire de Québec est grossier.

Contrairement à ce que prétend le maire, les injures qu’il a
proférées visaient bel et bien les deux employés, les deux
individus, et non le syndicat. Personne n’est dupe de cette excuse
pratique qu’il sert à répétition, quels que soient les employés
syndiqués auxquels il s’en prend.

Nous déplorons que Régis Labeaume tienne des propos aussi déplacés
envers ses employés. Si le maire veut continuer de s’abaisser
ainsi, il n’est pas de notre intention de le suivre dans ce
limbo médiatique, où les
échanges descendent un peu plus bas à chaque réplique.