Les organisations syndicales membres de l’Alliance sociale dénoncent la mauvaise foi de la ministre de l’Éducation
25 avril 2012
Les organisations syndicales membres de
l’Alliance sociale (APTS, CSD, CSQ, CSN, FTQ, SFPQ, SPGQ) dénoncent
la mauvaise foi dont fait preuve la ministre de l’Éducation, Line
Beauchamp, et lui demandent de reprendre la négociation avec toutes
les organisations étudiantes pour en arriver enfin à un règlement.
«Depuis le début de la
négociation, le gouvernement cherche des faux-fuyants pour éviter
de négocier de bonne foi. Les demandes gouvernementales
s’enchaînent: dénonciation de la violence de la part des
associations étudiantes, trêve d’actions, reprise de cours et,
aujourd’hui, exclusion d’un des groupes sous de faux prétextes. Le
gouvernement accuse les groupes étudiants de ne pas respecter les
engagements fixés au départ, alors que le premier ministre ajoute
de l’huile sur le feu en exigeant la reprise des cours et la fin de
la grève», ont indiqué les représentants de l’Alliance
sociale.
L’Alliance sociale en appelle au sérieux de la
démarche de négociation. Le gouvernement doit mettre des
propositions sur la table et arrêter de jouer sur les mots. De la
même manière, il doit accepter de négocier avec les interlocuteurs
choisis par les groupes étudiants.
Les membres de l’Alliance sociale rappellent que le vrai nud du
problème demeure les droits de scolarité. Les négociations doivent
porter sur cet enjeu pour lequel luttent des milliers d’étudiantes
et d’étudiants depuis 11 semaines.
L’Alliance sociale représente plus d’un million de membres.