Les militants et militantes de la santé jettent les offres de Charest à la poubelle
15 avril 2010
La grogne monte dans les rangs des employés du
secteur de la santé. Ce midi, une centaine d’entre-eux se sont
rendus en face du bureau de Jean Charest à Montréal afin de jeter
aux poubelles le dépôt patronal. Une expression symbolique de
l’impatience de nos membres face à l’impasse dans les négociations
du secteur public, particulièrement à leur table sectorielle. Les
militants du SCFP demandent au ministre Bolduc de se réveiller et
d’agir rapidement s’il veut conclure positivement les pourparlers.
D’ailleurs, un peu plus tôt, le Conseil
général du Conseil provincial des affaires sociales (CPAS) a voté
une résolution en faveur de la mise en place de moyens de pression
à exercer à partir du 20 avril prochain si jamais les discussions
sont toujours bloquées par le gouvernement à la table sectorielle
en santé.
En guise d’exemple des demandes patronales farfelues, le CPAS cite
la volonté du ministre de faire éclater la semaine de travail, de
répartir les heures travaillées sur une période de trois mois, une
manoeuvre grossière dont le but évident est d’économiser sur les
heures supplémentaires. Une telle mesure, à nos yeux, va à
l’encontre des objectifs de recrutement, de rétention de personnel
et de conciliation travail-famille.