Les employés municipaux de Sept-Îles interpellent le conseil municipal
28 octobre 2014
Hier soir, environ 50 employés municipaux cols
blancs et cols bleus se sont présentés au conseil municipal de
Sept-Îles pour interpeller les élus. Ils ont demandé aux membres du
conseil de se distancier du projet de loi 3 sur les régimes de
retraite du monde municipal.
Leurs porte-parole syndicaux ont rappelé que leur régime de
retraite est en bonne santé financière et que le climat de
négociation est bon. Conséquemment, ils ont affirmé que lapproche
«mur-à-mur» du projet de loi 3 na pas sa place à Sept-Îles et ne
vient que mettre du sable dans lengrenage.
«Nous sommes persuadés que la
négociation, ça fonctionne. La Ville nous a demandé daider à
diminuer les coûts du régime de retraite. Les cols blancs et les
cols bleus se sont donc pleinement investis pour trouver des
solutions en négociation. Mais larrivée du projet de loi 3
compromet cette négociation. Il nous oblige être sur nos
gardes», a déploré Pascal Langlois au nom des cols bleus et
des cols blancs.
«Avec ce
projet de loi, le gouvernement du Québec veut briser
rétroactivement des ententes passées et ne tient pas compte de la
rémunération globale des employés. Pourtant, le régime de retraite
des employés de la Ville de Sept-Îles est en bonne santé
financière. Pourquoi imposer une loi mur-à-mur pour tous les
régimes de retraite, même ceux en excellente santé ? On demande à
nos élus dy réfléchir sérieusement avant dappuyer la position de
lUnion des municipalités du Québec», a ajouté Pascal
Langlois.
Le syndicat des employés cols blancs de la Ville de Sept-Îles,
section locale 1930 du Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP), représente environ 70 employés. Quant au syndicat des cols
bleus (SCFP 2589), il en représente aussi quelque 70.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
environ 70% de lensemble des employés municipaux au Québec, soit
30,500 membres.