Ces salariés sont sans contrat de travail
depuis le 31 décembre 2007. Les demandes syndicales concernent,
pour l’essentiel, les salaires. Les négociations entre la
Corporation et le syndicat sont présentement au point mort. La
dernière rencontre entre les parties, mercredi soir, n’a pas permis
d’en arriver à une entente.

Le négociateur syndical, Réal Lebœuf, déplore que l’employeur ait
rejeté l’offre des syndiqués qu’il qualifie de «très raisonnable». Il explique que
les employés des loisirs de Beloeil sont outrageusement sous-payés.
«En acceptant notre offre, la
Corporation ferait une bonne affaire et paierait ses employés 20 %
de moins que ceux de Saint-Hilaire». Il ajoute que
«l’offre tient toujours»
et que les syndiqués restent disponibles pour rencontrer
l’employeur dans le but d’éviter la grève.

En période estivale, environ une centaine de personnes travaillent
pour la Corporation. Précisions que les services fournis par la
Corporation ne sont pas visés par les dispositions législatives sur
les services essentiels.


Les loisirs à Beloeil

À Beloeil, les activités de loisirs sont gérées par la Corporation
des loisirs de Beloeil, un organisme à but non lucratif
subventionné par la Ville. La Corporation regroupe des associations
sportives, socioculturelles, socioéconomiques et communautaires.
Elle coordonne et gère les locations de salles, les équipements
récréatifs et sportifs. Elle est responsable, entre autres, de
l’organisation des camps de jour, des activités aquatiques, des
activités des terrains de tennis.

Les employés de la Corporation font partie de la section locale
4750 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) qui
représente aussi l’ensemble des employés cols blancs et des cols
bleus de la Ville de Beloeil.