Les employés de l’Université Laval exigent l’équité
9 novembre 2007

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Les employés de soutien de lUniversité Laval
refusent dêtre traités comme des salariés de seconde zone. Ce
midi, plus de 700 dentre eux, affiliés au SCFP, ont manifesté pour
obtenir un traitement équitable par rapport aux autres salariés de
létablissement. «Nous
naccepterons pas dêtre traités différemment des professeurs et
des cadres!», a tonné Luc Brouillette, président du
syndicat. Pourquoi ceux-ci
auraient-il droit à certaines hausses salariales et que nous
devrions nous contenter de moins? Sommes-nous moins méritants?
Comment ladministration se justifierait-elle davoir deux poids,
deux mesures?»
Le SCFP comprend mal la logique de
linstitution qui offre à certains salariés jusquà 6 %
daugmentation en une seule année mais qui sobstine à ne pas
présenter doffre salariale aux employés de soutien. «Nous avons terminé les travaux déquité
salariale, ça ne veut pas dire quon doive accepter nimporte quoi
comme hausses de salaire. Il sagit là de deux enjeux bien
distincts. Le premier est une obligation légale visant à corriger
les écarts pour les emplois à prédominance féminine, le second
concerne la négociation normale de la convention
collective», affirme Luc Brouillette. «LUniversité Laval doit traiter tous ses
employés sur un pied dégalité et reconnaître de la même façon le
travail fourni par tous. Agir autrement est discriminatoire et
indigne dune grande institution universitaire.»
La convention collective des quelque 1800 membres du syndicat des
employés de soutien de lUniversité Laval est échue depuis le 1er
juin 2006.