Les emplois de l’horticulture et de l’entretien ménager débattus devant un arbitre
9 mai 2012
La Ville de Québec et le Syndicat des cols
bleus se sont retrouvés devant larbitre de grief Pierre A. Fortin
mercredi matin
en présence de lensemble des médias de la région.
Le syndicat a contesté par grief la décision de la Ville de confier
au privé lhorticulture et lentretien ménager. Cette privatisation
avait été annoncée par la Ville en décembre dernier.
La disparation de ces emplois et la réduction des effectifs avaient
été largement commentées dans les médias par le maire de Québec. Le
syndicat a dailleurs déposé à larbitre de nombreuses coupures de
presse citant les propos du maire. Même un extrait sonore dune
émission de radio a été remis à larbitre. Les propos du maire sont
on ne peut plus clairs: «Il faut
quon ait le moins demployés possible.»
Dans l’extrait radio, le maire déclare: «Cest-à-dire quon privatise, on privatise,
on privatise, ceux qui ont des postes permanents ils perdront pas
leurs postes, cest juste qu’ils vont faire autre chose. Il y a des
postes occasionnels où ils vont perdent leurs emplois.»
Le syndicat des employés manuels estime que la
décision de ladministration est tout à fait contraire au contrat
de travail convenu et signé par ladministration Labeaume et les
cols bleus. Le procureur du syndicat a fait valoir que larticle
23.01 est limpide. Cet article stipule que «lemployeur ne se servira pas de contrats à
forfait comme moyen de limiter le nombre d’employés régis par le
certificat daccréditation détenu par le syndicat.»
L’article 23.01 vise aussi bien les réguliers que les auxiliaires.
Les représentations devant larbitre se poursuivront les 26
septembre et 3 octobre prochains.