Le grand argentier du SCFP s’est adressé à
l’assemblée hier. Claude Généreux a tracé le bilan de ses dix
années à Ottawa.

Il a souligné que le SCFP a bien évolué depuis dix ans.
«Le grand changement depuis mon
arrivée à Ottawa, a-t-il signifié, c’est qu’à mon arrivée en poste, nous faisions
la tournée des congrès des divisions provinciales pour annoncer des
déficits.» Cette époque est révolue. Depuis plusieurs
années, les budgets ne sont plus déficitaires. «Le SCFP a changé, et il a changé
financièrement», a observé le secrétaire-trésorier tout en
rappelant qu’en 1997, le Québec avait demandé de faire l’impossible
pour que cessent les déficits. «À
l’époque, les congrès n’étaient que des discussions
budgétaires», a-t-il fait remarquer.

Sur un autre plan, il a évoqué la crise du Wisconsin et s’est dit
convaincu que nos batailles ne sont pas finies. «Il faudra s’armer d’énergie et de
mobilisation», a-t-il lancé, ajoutant que «les actions politiques peuvent être
efficaces». D’ailleurs, sous son administration, les sommes
allouées à l’action politique ont augmenté. Citant Stephanie
Bloomingdale, son homologue du Wisconsin, il a rappelé que
«les élections, ça
compte!»

En terminant son allocution, il a expliqué qu’il ne sollicitera pas
de nouveau mandat lors du congrès de Vancouver à l’automne. La
situation financière du SCFP est excellente. «C’est un bon moment pour partir»,
a-t-il dit.