Les dirigeants de la Ville de Mercier sont assez fins pour mettre le feu, mais pas assez pour l’éteindre!
30 juillet 2024
Les membres du Syndicat des pompiers et pompières de Mercier, section locale 7103 du SCFP, affilié au Conseil provincial du secteur incendie SPQ-SCFP, qui sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, sont incrédules devant la décision unilatérale des autorités de la Ville de créer un nouveau titre d’emploi au sein de son service de sécurité incendie.
Ce poste de « pompier temporaire » provoquera assurément des frictions au sein de la brigade puisque le taux horaire de celui-ci sera supérieur à celui des pompiers déjà en poste ainsi que des lieutenants, lesquels ont des responsabilités supplémentaires. De plus, les personnes qui occuperont ces futurs postes n’auront pas d’expérience et entreront en scène au moment où le fonctionnement du service est déjà fort chaotique.
« La désorganisation et l’improvisation qui règnent en ce moment au sein du service de sécurité incendie de Mercier seraient plus tolérables s’il n’y avait pas de conséquences sur les opérations. Mais ce n’est pas le cas. Un récent cafouillage, lequel a occasionné un délai d’intervention sur le lieu d’un incendie, nous force à dénoncer la situation qui aurait pu avoir de graves répercussions sur la sécurité des citoyens et citoyennes ainsi que sur mes collègues qui sont intervenus », a déclaré Patrice Dubuc, président de la section locale 7103 du SCFP.
Depuis l’arrivée du nouveau directeur du service de prévention incendie en 2018, ce ne sont pas moins de 19 chefs aux opérations qui se sont succédé pour gérer les opérations du service. Certains d’entre eux ont même été nommés et ont quitté leur poste avant même de faire une seule journée de travail. Au total, ce sont 23 personnes qui ont quitté le service. La Ville a demandé qu’un diagnostic organisationnel soit effectué au service de sécurité incendie l’automne dernier. Le rapport qui a suivi a été tabletté par ses dirigeants.