C’est parti pour le 27e congrès du
SCFP-Québec, qui se tient à deux pas du Vieux-Québec pour une
sixième édition de suite. À Québec, les Hurons-Wendat sont la
Première Nation hôte. À l’ouverture du congrès, le grand chef
Konrad Sioui souhaitera la bienvenue à tous les congressistes dès
9h30.

Le congrès, c’est quatre jours de travaux intenses qu’on peut
résumer en quelques chiffres. Les 505 sections locales, qui
regroupent plus de 110,000 membres, délèguent environ 500
congressistes. Ces derniers vont plancher sur 70 projets de
résolutions et d’amendements ainsi que 18 rapports différents, en
plus d’écouter cinq discours officiels, trois conférences et la
prestation d’un humoriste. Onze kiosques d’exposants et 17
commanditaires sont aussi de la partie.

Une longue préparation

L’organisation d’un tel rendez-vous ne s’improvise pas. Quand un
congrès se termine, la préparation du suivant commence. C’est un
travail colossal.

Plus d’un an avant la tenue d’un congrès, un comité est mis sur
pied. Dans le sillage de ses décisions, une véritable machine se
met en place. Choix du thème, négociation des services avec divers
fournisseurs, production des rapports, documents, signature
graphique, bannières, couvertures de documents, serviettes,
émission des lettres de créance, administration, assemblage des
trousses de congrès… la tenue d’un congrès, c’est une foule de
petits détails qui font toute la différence. Et c’est aussi
beaucoup d’heures de travail pour de nombreux employés du SCFP que
nous remercions.