Les débardeurs entérinent l’entente de principe
23 septembre 2010
Réunis en assemblée générale aujourdhui, les
membres du Syndicat des débardeurs du port de Montréal ont adopté à
94 %, conditionnellement à quelques corrections, lentente de
principe renouvelant leur convention collective jusquau 31
décembre 2012. Cela survient deux semaines après la signature de
lentente avec lAssociation des employeurs maritimes et deux mois
après la levée du lock-out qui avait paralysé le port pendant cinq
jours cet été.
Les clauses salariales négociées prévoient des
hausses allant de 1,5 à 2,5 % pour les années 2009 à 2012. Pour
aider lemployeur à réaliser des économies, les syndiqués ont
accepté un nouveau programme de départs volontaires à la retraite.
Quant au régime de sécurité salariale, qui compense la
disponibilité constante et les horaires irréguliers, des
aménagements ont été prévus pour en contrôler les coûts.
«Cet été, nous disions quune
entente était à portée de main. Nous sommes très heureux davoir
tenu parole. Je félicite les débardeurs pour leur engagement et
leur discipline tout au long du processus. Ils ont gardé le cap et
prouvé que lécart entre les parties était tout à fait
franchissable. Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur le bon
déroulement et la stabilité des activités au port de Montréal pour
les années à venir», a déclaré Daniel Tremblay, président du
Syndicat des débardeurs du port de Montréal (SCFP 375).
Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2008, les quelque 900
débardeurs du port de Montréal ont été mis en lock-out par
lAssociation des employeurs maritimes du 19 au 24 juillet 2010. Le
vendredi 23 juillet, en assemblée générale, 700 dentre eux ont
voté à lunanimité en faveur du protocole de retour au travail et,
dans la nuit du 9 au 10 septembre, le syndicat a décroché une
entente de principe avec lemployeur.