Les dangers de la privatisation des services publics d’électricité
27 février 2024
Devant la volonté absolue du gouvernement québécois de laisser de plus en plus de place au secteur privé dans le développement énergétique, le SCFP-Québec invite plusieurs experts à se prononcer sur les conséquences d’une telle décision avec en main de nouvelles données et recherches pour appuyer leur propos.
Le 14 mars 2024, au Palais des congrès de Montréal, des centaines de personnes se pencheront sur l’avenir énergétique de notre Belle Province en examinant de près les dangers de la privatisation des services publics d’électricité.
Récemment, avec l’approche préconisée par le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, et la complicité du président-directeur général d’Hydro-Québec, Michael Sabia, les syndicats des 16 000 personnes salariées de la société d’État ont choisi de dénoncer des décisions politiques qui feront reculer le Québec d’un point de vue socioéconomique.
Ce colloque d’un avant-midi pousse la réflexion un peu plus loin en sondant des experts et en partageant de nouvelles données qui chiffrent l’impact réel de la privatisation des services publics d’électricité. Les participants et participantes, qui incluent, entre autres, des scientifiques, des syndicalistes, des économistes, des représentant(e)s de groupes communautaires, se poseront la question suivante : serons-nous réellement maîtres chez nous si nous privatisons les services publics d’électricité?
Les assises du modèle québécois sont en jeu. N’oublions pas qu’Hydro-Québec envoie des milliards de dollars au gouvernement pour financer nos services publics, notamment la santé et l’éducation. Les entreprises privées ont pour objectif de faire des profits. L’électricité produite au privé coûtera plus cher à Hydro-Québec, laquelle devra refiler la facture à sa clientèle. Il ne faudrait pas oublier que grâce à cette société d’État fort rentable, nous profitons de tarifs sur l’électricité parmi les plus bas sur la planète.
Comptant plus de 137 000 membres au Québec, le SCFP représente plus de 16 000 membres dans le secteur énergie.