Les cols bleus de Sherbrooke suspendent la grève et offrent une porte de sortie à la Ville
8 juillet 2011
Le conflit entre la Ville de Sherbrooke et ses
cols bleus prend un nouveau tournant. Après le rejet, à 98%, de
«l’offre finale et
globale» de la Ville lors de l’assemblée générale hier soir,
les représentants syndicaux ont avisé les médias qu’une
contre-proposition finale et globale sera soumise à l’employeur le
lundi 11 juillet.
Pour prouver sa bonne foi, le Syndicat a décidé de suspendre sa
grève prévue pour dimanche matin et laissera à la Ville le soin de
répondre à sa contre-proposition d’ici mercredi midi.
Contrairement aux représentants patronaux, les représentants
syndicaux ont préféré ne pas commenter publiquement le contenu de
cette ultime offre avant que la Ville en prenne connaissance. Sans
rentrer dans les détails de la contre-offre, nous savons que
celle-ci comportera des assouplissements touchant les trois
importants points en litige.
«Après trois ans et demi de
conflit et 70 rencontres de négociations, la main tendue du
Syndicat vers la Ville comporte, selon nous, les ingrédients d’une
solution gagnant-gagnant», a mentionné Michel Murray,
conseiller syndical.
Les cols bleus de Sherbrooke sont membres de
la section locale 2729 du Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP). Ils sont au service des citoyens à titre de préposés à la
voirie, aux aqueducs et égouts, aux centres récréatifs, aux parcs,
à la collecte des ordures, aux écocentres, à l’entretien ménager et
à la signalisation. On compte également parmi eux des mécaniciens,
mécaniciens de bâtiment, arboriculteurs, horticulteurs, etc.
