Depuis le 27 avril, et pour deux semaines
encore, le syndicat présente une publicité audacieuse sur les trois
grandes stations de télévision francophone du Québec.

L’objectif de cette campagne intitulée «l’étiquette» est de
déboulonner des mythes tenaces entretenus par les médias, les
chroniqueurs et les caricaturistes sur le travail des cols bleus.
On le sait, les préjugés envers ces travailleurs et travailleuses
sont nombreux et reviennent régulièrement dans nos journaux, nos
bulletins de nouvelles ou même dans certaines séries télévisuelles.

La publicité du SCFP 301 part d’ailleurs d’un cliché,
«un col bleu ça travaille
pas!» avant de montrer, en rafale, toute une série de photos
présentant des cols bleus à l’ouvrage. Plusieurs fonctions peu
connues du grand public sont d’ailleurs présentées. Au bilan, on
interpelle le téléspectateur en lui suggérant qu’il est peut-être
temps de voir au-delà des étiquettes. La réalité est que les
citoyens de la ville de Montréal et des autres municipalités de
l’île peuvent compter sur des milliers d’employés dévoués qui font
un travail souvent difficile et ingrat. Sans eux, nos collectivités
ne fonctionneraient tout simplement pas. Ils sont le cœur de nos
services publics municipaux.