Les chauffeurs se préparent à une journée de grève
10 avril 2011
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[/themify_slider]
d’autobus du RTL le 10 avril 2011.
Photo Michel Chartrand
Au terme dune assemblée générale ce dimanche
matin, les membres du Syndicat des chauffeurs dautobus du RTL ont
mis le cap sur des moyens de pression qui culmineront en une
première journée de grève le 28 avril. Ils estiment que leur
employeur les pousse à la grève, puisquil exige des concessions
dune valeur de 1,006,000$ qui nuiraient particulièrement aux
chauffeurs plus jeunes ou qui ont des enfants.
«Sous prétexte de réduire
labsentéisme, la partie patronale veut passer au tordeur des
congés familiaux, qui sont une mesure-clé de conciliation
travail-famille. Pourtant, depuis huit ans, labsentéisme des
chauffeurs est en baisse constante. Leffort et les résultats sont
là, et en plus, la tendance est bonne. Dans ce cas, pas question
daccepter des sacrifices à la vie familiale de nos
membres», selon Michel Robidoux, président du SCFP 3333.
Une autre demande patronale jugée irrecevable concerne la création
dune nouvelle catégorie demployés à statut hautement précaire.
«Ces surnuméraires auraient à
découvrir chaque jour sils ont du travail et, si oui, quel quart
leur est attribué. Encore là, ce sont des jeunes et, bien souvent,
des parents qui écoperaient. Et pourquoi? Le RTL na pas besoin de
cette sous-catégorie pour assurer la bonne marche des opérations ou
la qualité du service», selon Richard Gardner, conseiller
syndical au SCFP.
Enfin, un autre facteur de mobilisation des
chauffeurs est labsence de progrès dans le débat inusité
concernant les toilettes. Puisque les commerçants et restaurateurs
refusent de mettre leurs toilettes à la disposition des chauffeurs,
ces derniers demandent linstallation de toilettes sur les trajets,
ce que refuse lemployeur.
Les quelque 700 chauffeurs du Réseau de transport de Longueuil sont
sans contrat de travail depuis près de 16 mois. À la mi-février
dernier, leur syndicat, constatant lenlisement du processus, a
décidé de suspendre les négociations. Le 9 janvier, les syndiqués,
réunis en assemblée générale, avaient adopté à 99% une résolution
en faveur de moyens de pression à exercer au moment jugé
opportun.