Les brigadiers scolaires de Montréal toujours en quête d’équité
29 avril 2013
La négociation des brigadiers scolaires de la
Ville de Montréal est toujours dans limpasse. Lemployeur refuse
toujours de leur accorder les mêmes congés fériés du temps des
fêtes quà tous les autres groupes de salariés de la Ville. Lajout
de ces congés permettrait daméliorer leur admissibilité à
lassurance-emploi, dans le contexte du saccage du régime par le
gouvernement Harper.
En février dernier, le Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP), qui les représente, avait déploré cet impact particulier du
saccage. En effet, les brigadiers scolaires risquent dêtre forcés
de quitter leur emploi pour un autre moins bien payé, voire payé au
salaire minimum. Ils risqueraient aussi de se retrouver sans
prestations dassurance-emploi pendant plusieurs semaines.
Conséquemment, le SCFP a demandé lintervention dun conciliateur
de la Commission des relations du travail du Québec. La première
réunion de conciliation aura lieu le 21 mai prochain.
«En plus de
tous les autres salariés de la Ville de Montréal, la très grande
majorité des brigadiers scolaires du Québec bénéficient de ces
congés fériés. Cest une simple question déquité. Dans le contexte
du saccage de lassurance-emploi, il serait choquant que la Ville
laisse ses propres brigadiers dans la mire de Harper», a
expliqué Carole Bouchard, conseillère au SCFP.
«En bout de ligne, nous demandons
simplement que les brigadiers puissent conserver leur emploi et
leurs revenus. Les parents et les enfants connaissent et apprécient
leurs brigadiers. Est-ce que la Ville veut vraiment augmenter le
roulement de personnel? Est-ce quelle va nous laisser à la merci
des restrictions à lassurance-emploi», a demandé Fernande
Tremblay, présidente du syndicat des brigadiers scolaires de
Montréal (SCFP 930).
Les quelque 650 brigadiers scolaires de la Ville de Montréal sont
sans contrat de travail depuis le 15 août 2011.
Comptant plus de 111,000 membres au Québec, le SCFP représente
environ 70% de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit
environ 30,000 membres.