Les Affaires sociales en mode négo
22 mai 2009
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Les militants et militantes de notre secteur
de la santé et des services sociaux fourbissent leurs armes! Au
sens figuré bien évidemment. Depuis hier, ils sont plusieurs
dizaines réunis à Laval en préparation de la prochaine ronde de
négociation des secteurs publics et parapublics. Un des défis des
prochains mois sera de démontrer de façon très marquée la
détermination des quelque 475 000 syndiqués membres du Front
commun. Cela est d’autant plus crucial que le calendrier visé par
nos organisations est très serré: dépôt des demandes en octobre
prochain en vue d’un règlement rapide en mars 2010.
Un échéancier qui laisse peu de temps pour la
nécessaire mobilisation qui constitue toujours notre meilleure
arme.
D’ailleurs, dans les prochaines semaines, du matériel provenant du
Front commun sera distribué afin d’établir le bien fondé et la
légitimité de nos revendications, notamment l’incontournable
rattrapage salarial avec le secteur privé. En effet, le Front
commun vise des hausses salariales de 2% par année auxquelles
s’ajouterait une augmentation de 1,44$ l’heure afin de réduire
l’écart avec les salariés du privé. Cette approche – valeur absolue
plutôt que pourcentage – sera particulièrement avantageuse pour les
employés dont les revenus sont les plus modestes et contribuera à
réduire également les disparités au sein même du secteur public.
De plus, ces objectifs permettront de faire face à l’importante
pénurie de main d’oeuvre qui touche particulièrement le secteur de
la santé. Avec des dizaines de milliers de syndiqués qui prendront
leur retraite dans les prochaines années, il faudra offrir des
conditions intéressantes pour attirer et retenir les futurs
employés. Sinon, la situation risque de s’empirer dans nos hôpitaux
ou nos CHSLD.
Finalement, le Front commun vise également à créer un fonds de
stabilisation pour le régime de retraite afin de fixer de façon
plus durable les taux de cotisation. Ces discussions incluront
l’enjeu du financement même du régime qui, lui aussi, a subi des
pertes considérables dans la dernière année.