Le Front commun souhaite qu’un sérieux coup de barre soit donné pour atteindre l’objectif du 31 mars
22 février 2010
À la suite de la rencontre entre le Front
commun et la présidente du Conseil du trésor, Monique
Gagnon-Tremblay, les porte-parole du Front commun, Lucie Martineau,
du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), Claudette
Carbonneau, de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), et
Michel Arsenault, de la Fédération des travailleurs et
travailleuses du Québec (FTQ), demandent lintensification des
négociations et lobtention de signaux tangibles de la part du
gouvernement pour permettre lavancement des travaux.
Pour les porte-parole du Front commun,
«À 38 jours de léchéance du
décret, tout doit être mis en uvre pour atteindre lobjectif de
conclure la négociation à léchéance des conventions collectives le
31 mars prochain, tel que nous lavons demandé. Toutefois, force
est de constater quun sérieux coup de barre doit être donné par le
gouvernement pour y arriver».
Il faut intensifier les
discussions
Les organisations syndicales du Front commun conviennent de la
nécessité dintensifier les discussions pour permettre davancer.
Elles déplorent que le processus de négociation soit ralenti à
cause de certains irritants majeurs aux tables sectorielles qui
sapparentent davantage à des récupérations de tous ordres.
Les organisations syndicales se sont fixé une nouvelle étape
dévaluation de la négociation vers le 20 mars prochain. Dici là,
elles mettront les bouchées doubles pour dénouer les impasses aux
tables de négociation et négocieront avec bonne foi et diligence.
Port dun autocollant dans tous
les milieux de travail
Dans les milieux de travail, les employés des secteurs public et
parapublic arborent un autocollant pour signifier au gouvernement
que Le temps file! et également en appui à leurs 3000
représentantes et représentants réunis à Québec dans le cadre du
rassemblement des instances de négociation.
Rappelons que le Front commun revendique un contrat de travail
dune durée de trois ans comportant des augmentations de salaire de
3,75% par année, ce qui permettrait de protéger le pouvoir dachat
des salariés et de combler une partie du retard salarial des
employés des réseaux publics par rapport aux autres salariés
québécois. Les organisations syndicales considèrent les
propositions gouvernementales insuffisantes, car elles maintiennent
les employés de lÉtat sur le chemin de lappauvrissement et
excluent demblée tout rattrapage salarial et toute participation à
lenrichissement collectif.
Le Front commun réunit tous les grands syndicats présents dans les
secteurs public et parapublic, soit les organisations regroupées au
sein du SISP (CSQ, FIQ, SFPQ, SPGQ et APTS), de la CSN (FSSS,
FEESP, FNEEQ et FP) et de la FTQ (SCFP, SQEES, SEPB et UES).