«Encore une fois, une équipe composée de seulement deux agents a été la cible de voleurs»
22 décembre 2014
Le SNCF-SCFP 3812 est consterné par un vol de
camion blindé survenu hier soir à Montréal. Pendant que des agents
effectuaient le service chez un client, leur camion blindé a été
volé. Selon les informations que lon avait, au moment décrire ces
lignes, lorsque les agents ont voulu sortir et rejoindre leur
camion, les portes de lendroit où ils effectuaient le service ont
été cadenassées par lextérieur et le camion avait disparu. Le
camion a été retrouvé un peu plus loin, plus tard.
«Encore une fois, la présence du
troisième agent aurait pu clairement éviter cet évènement. Ce
troisième agent est important car il demeure dans le camion, en
tout temps, en appui à ses deux collègues qui effectuent le service
chez les clients. Celui-ci assure un niveau de surveillance
quaucune technologie ne peut offrir et remplacer. Le troisième
agent guette, réfléchit et agit selon la situation, assurant ainsi
la sécurité de ceux qui lentourent», a souligné Angélique
Paquette, présidente du syndicat SNCF-SCFP 3812.
Cest le quatrième évènement de ce genre cette
année. On peut en compter cinq en fait, si lon inclut un évènement
de la nuit du 17 au 18 novembre dernier, où les services policiers
ont pu intervenir à temps afin dintercepter des individus dans un
véhicule suspect, qui semblaient se préparer à attaquer le camion
selon les éléments trouvés à lintérieur du véhicule.
«Combien dautres attaques
devra-t-il avoir avant que Garda et les autorités assurent la
sécurité des agents et celle du public? Dans la dernière année
seulement, il y a eu le décès dun citoyen, des personnes blessées,
dautres affectées gravement psychologiquement. Quattendent-ils
pour agir? La question pécuniaire ne doit pas toujours être
priorisée aux dépens de la santé et la sécurité des
individus?», dajouter la présidente.
«Garda est une entreprise de
sécurité et cest ce quelle vend à sa clientèle. Malheureusement,
la sécurité à linterne nest pas leur priorité car malgré tous ces
événements, nous sommes forcés de déposer des plaintes à Travail
Canada ainsi que de déposer de nombreux griefs pour que
minimalement cette entreprise respecte la partie II du Code
canadien du travail. Jespère que Garda bougera avant que ce soit
trop tard et quune autre vie soit perdue ou brisée» de
conclure Angélique Paquette.