Le Syndicat des employé-e-s de techniques professionnels et de bureau d’Hydro-Québec (SCFP 2000) est présentement en congrès.
16 mai 2016
Le Syndicat des employé-e-s de techniques professionnels et de bureau d’Hydro-Québec ouvrait son XVIIe congrès ce samedi 14 mai au mont Sainte-Anne à Beaupré.
Sous le thème « Tous ensemble, pour un avenir meilleur… », plus de 90 congressistes discutent des enjeux capitaux pour leur organisation jusqu’à mardi 17 mai.
La présidente du SCFP, Lucie Levasseur, a souligné que c’était un grand honneur de prendre la parole devant ce syndicat – un des blocs fondateurs et un des piliers du SCFP depuis les années 60.
Elle a tracé les contours des grandes batailles que le SCFP mène actuellement en mettant un accent particulier sur le « pacte fiscal » – un projet de loi à venir dans le secteur municipal qui menace le droit fondamental de négocier collectivement et librement.
« Le SCFP et son secteur municipal ont repris leur bâton du pèlerin. Vous l’avez vu avec la campagne « Négocier d’égal à égal, c’est fondamental ». Il y a eu les pancartes qui ont été affichées un peu partout dans les municipalités du Québec; les fameuses cartes postales « les pas fiables » qui ont eu un succès retentissant; la pétition contre le pacte fiscal sur le site de l’Assemblée nationale; et enfin, notre grande manifestation du 12 mai à Québec pendant les assises de l’UMQ », d’illustrer la présidente du SCFP.
Sur le secteur Énergie, la présidente a invité les congressistes à reprendre le combat, avec le SCFP pour ramener toutes les énergies renouvelables dans le giron public ainsi que ceux des syndicats d’Hydro.
Elle rappelle que les tentatives de privatisation reviennent comme de la mauvaise herbe. Par exemple, en ce moment, il y a une mode chez les gouvernements, qui vendent des morceaux d’actifs publics, des infrastructures de tous les genres, soi-disant pour se financer.
« On reste vigilant et combatif au nom de nos enfants, pour l’avenir du Québec, et pour développer le Québec à son plein potentiel, comme on a su le faire dans les années 60 ! », de conclure Lucie Levasseur.