Le syndicat déplore les suppressions
17 octobre 2011
La ville de Québec vient de perdre une
soixantaine demplois syndiqués, des emplois de qualité, une
main-duvre spécialisée, après que GlaxoSmithKline (GSK) ait
annoncé la suppression de postes dans son usine de la capitale
provinciale. Le syndicat des employés reproche à lentreprise
davoir voulu simplement boucler son budget à court terme.
«Nous étions ouverts à envisager
des solutions constructives afin de minimiser les pertes demplois
et du même coup, respecter les objectifs financiers de
lemployeur», déclare Dominic Morin, président du syndicat
des employés de GSK (section locale 3783 du SCFP) qui regroupe
quelque 700 employés du géant pharmaceutique. «Ils ont préféré la solution facile : abolir
des postes.» GSK est le principal fournisseur des vaccins
antigrippaux au Canada. Il devrait augmenter la capacité de
production avec une nouvelle ligne.
En effet, en 2009, GSK avait annoncé en grande
pompe un investissement de 90 millions de dollars dans lusine de
Québec, les deux tiers de cet argent étant de largent public. Mais
la concrétisation du projet tarde à se réaliser.
Le SCFP est le plus grand syndicat au Canada avec 610,000 membres,
dont plus de
110,000 au Québec. Il est présent dans plusieurs secteurs
dactivités, entre autres, la santé et les services sociaux,
léducation, les universités, les municipalités, lénergie les
transports urbain et aérien, les communications, les sociétés
dÉtat et organismes publics québécois. Il est aussi le plus
important syndicat affilié de la FTQ.