À l’aube de la légalisation du cannabis le 17 octobre prochain, le SCFP salue l’initiative de Santé Cannabis, qui a organisé un forum sur le sujet le 26 septembre à Montréal. Avec les nouveaux changements, le SCFP se doit de rester à l’affut pour s’assurer que les employeurs respectent les nouvelles règles tout en s’outillant pour travailler avec les sections locales sur la prévention.

« Il va être très important pour nous de rester attentifs et de bien surveiller l’application de la loi dans nos milieux de travail. Bien que la loi se fonde sur une jurisprudence robuste, nous savons que certains employeurs vont profiter des changements pour établir des règles qui vont au-delà du cadre législatif », s’inquiète Denis Bolduc, président du SCFP-Québec.

Les employeurs devront eux aussi s’ajuster et faire la part des choses entre ce qui appartient à la vie privée de leurs employés et ce qui a un impact réel sur l’accomplissement de leurs tâches.

Pour le SCFP, la santé et la sécurité au travail est une priorité. « Il est clair qu’un employé ne doit pas se présenter au travail avec les facultés affaiblies, surtout s’il occupe un emploi à risque. Mais contrairement à un test de dépistage d’alcool, qui indique qu’une personne a les facultés affaiblies, les tests de dépistage de cannabis indiquent simplement une consommation qui peut aller jusqu’à 30 jours dans le passé. Les employeurs devront tenir compte de ces éléments lorsqu’ils établissent leurs règles afin d’éviter le piège de la tolérance zéro » a ajouté Denis Bolduc.

Il est important pour le SCFP de participer aux activités telles que le forum organisé par Santé Cannabis. Il lui sera ainsi plus facile de bien représenter ses membres et d’anticiper les problèmes.