Le SCFP réplique à Abitibi Bowater
24 novembre 2008
Les syndicats du SCFP de la Côte-Nord se
disent outrés par les paroles de Pierre Choquette, représentant
dAbitibi Bowater, qui a affirmé : «Nous travaillons depuis ce
printemps sur ce dossier et nous avons consulté plusieurs de nos
partenaires dont les élus». Une déclaration qui a fait bondir les
représentants des employés dHydro-Québec.
«Si nos élus
ont été consultés et quils ont donné leur accord, jaimerais les
entendre
», de poursuivre Bertrand Méthot.
«Dabord, Abitibi Bowater aurait dû mettre les ressources et
largent nécessaires depuis ce printemps pour corriger les courbes
et les problématiques sur la route afin de la rendre sécuritaire
relativement aux particularités du transport lourd. Ils ont donc
perdu six mois à ne rien faire et à mettre sur le dos des
travailleurs et des travailleuses le fardeau de la sécurité de la
route.» rappelle Bertrand Méthot, président du Syndicat des
employés de métiers dHydro-Québec pour la région Manicouagan.
«Ai-je serré la main du diable ou
plutôt ont-ils été mis devant le fait accompli? Et le ministère des
Ressources naturelles quest-ce quil fait ?», demande-t-il,
faisant allusion à sa rencontre avec le député Marjolain Dufour et
aux discussions avec le maire Yvo Dipiazza. Ces derniers avaient
tous deux promis dintervenir et sétaient montrés sensibles aux
arguments des travailleurs.
Les syndicats du SCFP entendent bien poursuivre leurs actions.
Aujourdhui, ils accompagneront leurs membres qui refuseront
dutiliser le lien routier reliant la centrale Toulnustouc à
Baie-Comeau et demandent aux citoyens qui ont à utiliser cette
route de demander aux élus des explications sur la « consultation »
quils ont eue dans ce dossier.
Les quatre syndicats du SCFP représentant la majorité des
travailleurs et travailleuses à Hydro-Québec maintiennent que la
route est hors norme et ne respecte pas les critères reconnus pour
les chemins forestiers. « Noublions pas que cette route met en
danger non seulement les travailleurs que nous représentons mais
aussi les villégiateurs » de terminer Bertrand Méthot.