Le SCFP réclame une enquête publique sur le G20
5 juillet 2010
Le SCFP se joint au concert d’organismes qui
réclament une enquête publique sur l’utilisation excessive de la
force par la police et les représentants du gouvernement pendant le
sommet du G20.
«Il est
profondément troublant de penser qu’une chose aussi
fondamentalement antidémocratique et anticanadienne se soit
produite chez nous», a déclaré le président national du
SCFP, Paul Moist.
«Les citoyens de Toronto ont le
droit de savoir pourquoi ils n’ont pas été consultés au sujet de la
sécurité entourant le sommet, a-t-il ajouté. Les petits entrepreneurs ont le droit de
savoir pourquoi leurs entreprises n’ont pas été protégées et
pourquoi ils ne seront pas indemnisés pour les dommages. Enfin, des
centaines dhonnêtes citoyens ont besoin de savoir pourquoi la
police les a arbitrairement fouillés, détenus et agressés.»
Tout au long de la semaine dernière, une pression croissante s’est
exercée en faveur d’une enquête indépendante. L’Association
canadienne des libertés civiles, Amnistie internationale, les
partis d’opposition et des dizaines de milliers de Canadiens
réclament des comptes à la police et aux responsables
gouvernementaux.
Le Congrès du travail du Canada a
publié un communiqué sur les actions policières; Fred
Hahn, président du SCFP-Ontario, et Candace Rennick,
secrétaire-trésorière, lont imité au nom des membres ontariens du
SCFP, dont beaucoup ont été témoins d’actes de violence sans
provocation à Toronto.
«Le SCFP déplore les actions des
quelques individus qui ont commis des actes de vandalisme pendant
les manifestations du sommet, a déclaré M. Moist.
Toutefois, l’expression pacifique
de la dissidence est un droit à protéger avec vigilance. C’est le
signe d’une démocratie saine et l’une des valeurs fondamentales de
ce pays.»