Le SCFP et «J’aime Radio-Canada» accueillent avec enthousiasme une promesse du NPD, mais soulignent que ce n’est qu’un pas dans la bonne direction
22 janvier 2015
Le Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP) se réjouit de la prise de position du Nouveau Parti
démocratique du Canada (NPD) concernant le financement de la
Société Radio-Canada. En point de presse au Lion D’Or, Thomas
Mulcair a affirmé qu’un gouvernement NPD annulerait les coupes de
115 millions de dollars issues du budget fédéral 2012, tout en
mettant de l’avant un financement stable, pluriannuel et
prévisible. Le NPD promet aussi de mettre en place un processus
indépendant de nomination pour les membres du conseil
d’administration.
«Le SCFP-Québec et la campagne «J’aime Radio-Canada» saluent l’engagement du NPD et appuient
toute initiative visant à sauvegarder notre diffuseur
public», a déclaré Denis Bolduc, secrétaire général du
SCFP-Québec et responsable politique de la campagne «J’aime Radio-Canada». «Radio-Canada joue un rôle essentiel pour la
démocratie et la culture francophone. Cette annonce est importante,
mais il s’agit seulement d’un pas dans la bonne direction», a-t-il
ajouté.
«Il faut
agir rapidement face au démantèlement en cours. À chaque vague de
compressions, Radio-Canada perd un patrimoine et une expertise
qu’il sera impossible de rebâtir», a souligné Isabelle
Doyon, présidente du SCFP 675.
«La prise de position du NPD est
nécessaire dans un contexte où les politiques agressives du
gouvernement Harper et de la direction de la SRC détruisent le
diffuseur. L’annonce reconnaît le caractère essentiel de la
SRC», a conclu Michel Labrie du STARF-SCFP 5757.
Le SCFP est présent à Radio-Canada depuis plus de 40 ans. Il
représente aujourd’hui environ 1700 employés au sein de deux unités
syndicales, soit le Syndicat des technicien(ne)s et artisan(e)s du
réseau français de Radio-Canada (STARF-SCFP 5757) et le Syndicat
des employé(e)s de bureau et professionnel(le)s (SCFP 675).
