Le SCFP en Outaouais
19 juin 2012
La tournée se poursuit. Les élus du SCFP
seront en Outaouais pour aborder les sujets de la pauvreté chez les
retraités et du financement de la retraite. Le passage des élus
s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus vaste qui les mènera
dans toutes les régions du Québec afin de sensibiliser la
population à cette question fort importante, mais fort complexe.
Les dirigeants du SCFP seront à
Gatineau le 19 et 20 juin.
«La question du financement de la
retraite est un enjeu social de première importance»,
explique Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec. «Le mouvement syndical fait de cet enjeu le
combat de l’heure!»
Campagne grand public
Pendant tout le mois de mai, des dizaines de milliers de Québécois
ont entendu ce message à la radio: «C’est facile de dire n’importe
quoi sur le déficit de certaines caisses de retraite. C’est une
question complexe
Les travailleurs se sont payé ces régimes. Ils
l’ont fait parce que les rentes du Québec sont insuffisantes.»
Ce message fait partie de la campagne du SCFP destinée au grand
public afin de démystifier les régimes de retraite complémentaires.
La campagne explique comment ces caisses sont financées et la
raison d’être de ces régimes.
«On y souligne qu’il faut
s’attaquer au problème de base: les régimes publics ne suffisent
pas à assurer une retraite décente pour tous les Québécois»,
précise Denis Bolduc, secrétaire général du SCFP-Québec.
«Il faut améliorer le Régime des
rentes du Québec pour assurer une meilleure retraite pour tous, et
c’est le RRQ qui offre le meilleur investissement, au meilleur
coût.»
La retraite en Outaouais
En 2001, 48 % des retraités de l’Outaouais bénéficiaient du
Supplément de revenu garanti (SRG). Le SRG est un indicateur de
faible revenu car il s’ajoute aux rentes et assure un revenu
additionnel aux personnes âgées vivant des situations financières
particulièrement précaires.
La rente moyenne de la RRQ, versée à 46 397
aînés de l’Outaouais, est de 460,57$.
L’Outaouais est une des régions les plus jeunes au Québec : en
2011, seulement 12,4% de sa population était âgée de 65 ans et
plus. Toutefois, ce pourcentage est appelé à augmenter dans les
années à venir.
«Des retraités qui vivent sous le
seuil de la pauvreté, ça ne devrait pas exister ! On se bat pour
vivre décemment, mais aussi pour vieillir décemment!», de
conclure Lucie Levasseur.