Le SCFP dénonce la mollesse de la ministre Oda
5 février 2007
Face à la tourmente qui affecte le Fonds
canadien de la télévision, la ministre Oda devrait simposer et
défendre sans compromis les intérêts des téléspectateurs selon le
Conseil provincial du secteur des communications du SCFP. «Le
retrait brutal de Quebecor et de Shaw communications du financement
du FCT aurait normalement dû indigner la ministre responsable,
souligne Jacques Denommé, président du CPSC. Bien au contraire,
elle a accepté de les rencontrer sans même quils remplissent leurs
obligations envers le FCT. Cest une démission pure et simple.
Cest aussi un bien étrange message en ce qui concerne le respect
des lois et des règlements dans ce pays.»
Suite à la rencontre des câblodistributeurs avec la ministre, un
d’entre eux a dailleurs annoncé que le sort du Fonds canadien de
la télévision était scellé et quil était tout prêt du
démantèlement.
Un rôle à revoir
Dautre part, le SCFP accueille favorablement la révision du rôle
du Fonds canadien de télévision, et, par le fait même, le système
de financement des productions télévisuelles canadiennes. «Ce
nest pas tant le processus qui nous inquiète que les orientations
qui se dégagent des prises de position de la ministre», lance
Jacques Denommé. En effet, pour le SCFP, la télévision a besoin
dune révision en profondeur de son cadre réglementaire et
financier face aux transformations provoquées par la nouvelle
technologie. De plus, la nature culturelle du secteur va forcer un
débat essentiel sur le rôle du diffuseur public, ce qui est plus
que bienvenue selon le syndicat.
Suite à la rencontre avec la ministre, un des
câblodistributeurs a dailleurs annoncé que le sort du Fonds
canadien de la télévision était scellé et quil était tout prêt du
démantèlement.
Un rôle à revoir
Dautre part, le SCFP accueille favorablement la révision du rôle
du Fonds canadien de télévision, et, par le fait même, le système
de financement des productions télévisuelles canadiennes. «Ce
nest pas tant le processus qui nous inquiète que les orientations
qui se dégagent des prises de position de la ministre», lance
Jacques Denommé. En effet, pour le SCFP, la télévision a besoin
dune révision en profondeur de son cadre réglementaire et
financier face aux transformations provoquées par la nouvelle
technologie. De plus, la nature culturelle du secteur va forcer un
débat essentiel sur le rôle du diffuseur public, ce qui est plus
que bienvenue selon le syndicat.
Une solution bancale
Voulant rassurer les intervenants du secteur après le retrait de
Quebecor et Shaw, la ministre Oda a annoncé le renouvellement du
budget fédéral au FCT pour les deux prochaines années. «Cela est
bien beau, mais le Fonds devra tout de même emprunter sur ces
sommes pour combler le manque à gagner suite au départ sauvage des
deux câblodistributeurs. Une véritable solution reste encore à
trouver», affirme Jacques Denommé.
Malgré les incertitudes, le SCFP se réjouit de voir les partis
dopposition fédéraux prendre en main ce dossier. Grâce à une
motion spéciale du NPD, le Comité permanent du patrimoine canadien
se penchera sérieusement sur la question lors daudiences qui
débutent la semaine prochaine. Tout de suite après, fin février, ce
même Comité tiendra des audiences publiques sur le rôle du
diffuseur public au XXIe siècle. Le SCFP espère quà ce moment, la
ministre fera alors preuve de davantage de discernement dans ces
choix.
LE SCFP compte 7000 membres dans les communications au
Québec.