Le personnel de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk souligne la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
30 septembre 2021
Les employé(e)s de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (autrefois Première Nation Malécite de Viger) à Cacouna, près de Rivière-du-Loup, commémorent la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation du Canada.
En cette triste journée, le personnel – dont la moitié est autochtone – se souvient des enfants disparus et des victimes survivantes des pensionnats. Pour cette occasion, le syndicat a placé une publicité dans une radio locale. Pour écouter la publicité, cliquez ici.
Au cours des derniers mois, plusieurs événements douloureux sont venus nous rappeler le racisme systémique que vivent encore les Autochtones au Canada.
La découverte en mai de 1148 tombes anonymes et restes d’enfants près d’anciens pensionnats situés en Colombie-Britannique et en Saskatchewan en est un amer exemple. De plus, le rapport de la commission Viens, paru en 2019, a clairement confirmé que les membres des Premières Nations du Québec étaient souvent la cible de pratiques discriminatoires dans les services publics. La mort de Joyce Echaquan, il y a un an, nous démontre que depuis, bien peu de choses ont changé.
Rappelons que c’est en juin dernier que le Parlement du Canada a adopté une loi qui a fait du 30 septembre la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Cette décision découle du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada qui avait recommandé la création d’une telle journée pour « honorer les personnes survivantes, leurs proches et leurs communautés, pour faire en sorte que la commémoration publique de l’histoire et de l’héritage des pensionnats autochtones demeure un élément vital de la démarche de réconciliation ».
La communauté Wolastoqiyik Wahsipekuk vit dispersée sur le sol nord-américain. Il n’existe qu’une seule communauté wolastoqey au Québec. Elle dispose d’un territoire situé dans le canton de Whitworth, près de Rivière-du-Loup, et d’un petit lot à Cacouna. La Première Nation exploite une entreprise de pêche commerciale (EPC) et travaille à diversifier son économie, notamment en développant des partenariats sur le plan régional.
Les membres de la communauté parlent en majorité le français, mais plusieurs l’anglais. Certaines de ces personnes font toujours vivre la langue wolastoqey.