Le gouvernement québécois doit s’asseoir et négocier avec les étudiants
12 avril 2012
Le Conseil provincial du secteur universitaire
(CPSU), affilié au Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP), dénonce publiquement les divers recours aux tribunaux pour
limiter le droit démocratique des étudiants qui manifestent contre
la hausse des droits de scolarité.
La présidente du CPSU, Carole Neill se dit renversée par
l’arrogance du gouvernement Charest dans ce dossier. «C’est proprement scandaleux, lance la
présidente du CPSU. Au lieu de rencontrer les étudiants, le
gouvernement sen remet aux dirigeants des universités et des
collèges et leur refile l’odieux de la situation. La ministre Line
Beauchamp devrait engager le dialogue avec les leaders étudiants et
démontrer enfin sa bonne foi. Cest ce que la population québécoise
attend de la ministre de lÉducation.»
Le CPSU, qui regroupe plus de 10,000 employés dans les universités
québécoises, demande une nouvelle fois au gouvernement Charest
dengager un véritable dialogue avec les associations étudiantes
pour trouver un dénouement à la grève. Pour le CPSU, la négociation
entre les parties est la seule issue possible dans les
circonstances actuelles.
Dautre part, réunis en Conseil général la
semaine dernière, les quelque 130 délégués du Conseil provincial
des affaires sociales (CPAS), parlant au nom des 20,000 membres du
SCFP du secteur de la santé est des services sociaux, ont également
souligné leur appui aux étudiants, tout en demandant au
gouvernement de négocier avec les associations étudiantes.
Le CPSU regroupe 10,400 employés des universités québécoises,
personnel de soutien, professionnels et chargés de cours.