« Le gouvernement Harper est inscrit aux abonnés absents pour le Québec et ses travailleurs » – Michel Arsenault et René Roy, président et secrétaire général de la FTQ
25 septembre 2008
Le Conseil général de la Fédération des
travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la plus importante
instance de la centrale entre les congrès, a entériné ce matin la
position du Bureau de la FTQ recommandant le vote pour les candidats du Bloc
Québécois au
scrutin fédéral du 14 octobre prochain.
Le Bloc a
défendu nos valeurs et les intérêts du Québec à Ottawa
« Nous avons lembarras du choix
quant aux raisons pour appuyer le Bloc Québécois qui a été un
fidèle allié des travailleurs et travailleuses québécois, des
chômeurs et des plus démunis à la Chambre des communes. Aucun autre
parti na autant défendu nos valeurs et les intérêts du Québec à
Ottawa », a fait valoir le président de la FTQ à lissue du
débat des délégués du Conseil général de la FTQ sur lappui au Bloc
Québécois.
Les conservateurs aux abonnés
absents
« Nous avons aussi lembarras du
choix sur les dossiers où les conservateurs se sont inscrits aux
abonnés absents ces dernières années.
« Sur laccessibilité à
lassurance-emploi, la langue de travail pour les travailleurs de
juridiction fédérale au Québec, les retombées équitables pour le
Québec dans le secteur aéronautique, les mesures de sauvegarde sur
les importations dans le textile et le vêtement, le
sous-financement de léducation postsecondaire, la liste est longue
des occasions ratées par les conservateurs dintervenir alors
quils dilapidaient des surplus faramineux », a repris pour
sa part le secrétaire général de la FTQ, René Roy.
Un immobilisme coupable dans de
nombreux dossiers
« Steven Harper et son
lieutenant, Michael Fortier, auront beau brandir des épouvantails
sur les coûts du Bloc, un grave déni démocratique, ou encore
afficher leur reconnaissance de façade de la nation québécoise,
leurs manuvres ne suffiront pas à faire oublier leur immobilisme
coupable dans le dossier de léquité salariale au fédéral, leur
tentative de rouvrir par la porte den arrière le débat sur
lavortement, leur volonté de privatiser Postes Canada, leur sourde
oreille sur la loi anti-briseurs de grève ou encore leur mépris
pour les accords de Kyoto », a ajouté Michel Arsenault.
Un triste bilan au Québec
« Le gouvernement Harper est
clairement, par son triste bilan au Québec, un gouvernement des
pétrolières de lOuest, pour les pétrolières de lOuest. Nous ne
pouvons imaginer le scénario dans lequel un gouvernement
conservateur majoritaire plongerait léconomie du Québec et ses
travailleurs », ont conclu les dirigeants syndicaux.