Le CPSU déplore que des jeux partisans à l’Assemblée nationale puissent menacer les visées du Sommet sur l’enseignement supérieur
11 octobre 2013
Le Conseil provincial du secteur universitaire
(CPSU) du SCFP sinquiète que des jeux partisans à lAssemblée
nationale pourraient menacer les réformes entreprises dans la
foulée du Sommet sur lenseignement supérieur.
«Nous sommes à un moment
charnière où nous repensons notre réseau postsecondaire. Dans
lintérêt de la société, il ne faut pas faire de la petite
politique avec la reconnaissance légale dun ministère, puisquà
notre sens, cet organisme existe déjà. Rappelons d’ailleurs que
tous les partis présents à lAssemblée nationale ont participé
activement au Sommet», a indiqué Roxane LAbbée,
porte-parole du CPSU-SCFP.
La commission parlementaire chargée de létude du projet de loi no
45 visant la constitution juridique du ministère tourne au
ralentit. Depuis le 15 mai, un peu plus de la moitié seulement des
articles ont été adoptés, ce qui retarde ladoption de la loi qui
crée officiellement le ministère de lEnseignement supérieur, de la
Recherche, de la Science et de la Technologie.
«Nous
aimerions continuer les travaux qui découlent du Sommet, notamment
en ce qui a trait à la création et à la composition du Conseil
national des universités. Tant que le ministère nest pas
juridiquement reconnu, nous ne pouvons pas aller de lavant. Le
Sommet a permis de reconnaitre l’apport du personnel de soutien à
la qualité de l’enseignement. Le CPSU souhaite maintenant que les
employés de soutien puissent siéger aux instances décisionnelles
des universités, comme membres à part entière et non comme simples
observateurs», de conclure la porte-parole.