Le 29e congrès de la FTQ s’ouvre à Montréal lundi
28 novembre 2010
Le 29e Congrès de la FTQ qui s’ouvre lundi à
Montréal promet des débats passionnants sur différents sujets
sociaux, économiques, environnementaux et politiques. Des échanges
et des prises de position qui décideront des grandes orientations
de la centrale pour les trois prochaines années. Plus de 150
résolutions, traitant de sujets autant importants que diversifiés,
ont été envoyées par les syndicats locaux, les Conseils régionaux
et le Conseil général de la FTQ et seront débattues par les
congressistes. Les discussions en commissions et les déclarations
de politique portant sur la conciliation travail vie personnelle
et sur la retraite, promettent aussi des échanges nous permettant
davancer.
Le contexte politique actuel, la lourde
tendance à la privatisation et aux coupures dans les services
publics, le recours au bâillon auquel nos gouvernements font de
plus en plus recours malgré la grogne populaire et labolition des
lieux de représentation où le mouvement syndical avait, jusquà
récemment, sa place, sont des enjeux qui préoccupent la FTQ. Le
Congrès est le moment choisi pour débattre des questions qui nous
préoccupent comme travailleur et travailleuse et aussi comme
citoyen et citoyenne. Un lieu démocratique où réitérer notre
engagement envers un Québec juste et équitable. La FTQ est une
composante agissante et non négligeable de la société que nous
voulons à notre image, soit progressiste, et que nous voulons
rassembleuse, soit solidaire.
Le rapport du secrétaire général est la mémoire de la FTQ, de ce
quont été les activités de la FTQ au cours des trois dernières
années. Les négociations des syndicats affiliés y seront abordées
mais aussi les campagnes et nos réponses aux enjeux sociaux ou
économiques de la période, par exemple la privatisation en santé,
la véritable coupe à blanc humaine, sociale et économique dans la
forêt, la lutte incessante pour léquité salariale, la santé et
sécurité du travail, etc.
Le président de la FTQ profitera quant à lui de son discours pour
ouvrir des perspectives davenir pour laction et la mobilisation.
Le spectre est large, allant de laction politique pour influer sur
les grands enjeux de société dans le sens des valeurs de justice
sociale et déquité qui nous guident jusquaux propositions
concrètes de répartition de la richesse pour toutes les générations
: un accès réel aux études pour les jeunes, une retraite décente
pour les aînés, une amélioration du revenu et des conditions de vie
des femmes.
En dehors du quotidien des griefs, de la négociation des
conventions ou des interventions en santé et sécurité du travail,
le Congrès de la FTQ permet un temps darrêt nécessaire pour
réfléchir collectivement au type de société dans laquelle nous
voulons vivre et travailler.