L’atmosphère risque d’être légèrement
différente d’ici quelques semaines dans les casinos de Montréal et
de Lac Leamy. Les quatre syndicats du SCFP présents dans ces deux
établissements s’impatientent et veulent obtenir, avant le 28 juin,
des négociations sérieuses avec le gouvernement sur deux enjeux :
un régime de retraite à prestations déterminées et les assurances
collectives.

En l’absence de telles discussions, les quelque 1650 syndiqués
annoncent qu’ils joindront le mouvement amorcé par leurs collègues
du casino de Charlevoix et entameront des moyens de pression. Au
départ, ces moyens de pression se résumeront au port d’un chandail,
mais pourraient s’accentuer avec le temps si l’employeur refuse de
s’asseoir à la table de négociation pour tenter d’en arriver à une
entente acceptable pour les syndiqués. Une progression des méthodes
et des moyens pour perturber les opérations de l’employeur est
d’ores et déjà envisagée.