La Société de transport de Sherbrooke (STS)
s’acharne contre les dirigeants du syndicat des chauffeurs, affilié
au SCFP. En effet, la STS a décidé de porter en appel le jugement
de la Commission des relations du Travail (CRT) qui annulait les
suspensions imposées à quatre officiers syndicaux. Le commissaire
avait jugé que les gestes reprochés – la distribution d’un tract à
la population et l’affichage de certains mémos sur un babillard –
ne justifiaient pas des mesures disciplinaires.

Le syndicat déplore l’entêtement de la partie patronale et dénonce
les dépenses inutiles que cela va provoquer, alors que la STS
annonce des hausses de tarifs pour les usagers. «La CRT nous a donné raison sur toute la
ligne. Ils n’ont pas de cause et ils le savent. Pourquoi gaspiller
l’argent des contribuables? Trois jours d’audition, c’est
l’équivalent de 18 jours de travail pour six employés, sans compter
le temps de préparation. Les seuls qui vont sortir gagnants sont
les avocats embauchés par la Société de ransport de Shrbrooke
(STS). Il y a pourtant des vrais problèmes à régler concernant le
plan de transport et le service à la clientèle», lance
Lizette Dubé, conseillère au SCFP.