La rentrée risque d’être mouvementée
11 juillet 2014
En négociation avec la direction de lUQAM
depuis plus de 15 mois pour le renouvellement de leur convention
collective, les 2000 employés de soutien de luniversité
montréalaise pourraient exercer des moyens de pression sous peu. En
effet, c’est à 93,4 %, par scrutin secret, que les membres ont
accordé à leur direction syndicale le mandat d’enclencher des
moyens de pression, au moment jugé opportun, pouvant aller jusqu’à
cinq jours de grève. Les pourparlers achoppent principalement sur
le maintien du pouvoir d’achat des syndiqués.
«C’est un message clair et sans
équivoque que nos membres envoient à l’employeur», a indiqué
Martin Larose, conseiller syndical au SCFP.
«Ce qui est
sur la table présentement est inacceptable, considérant notamment
ce qui a été négocié ailleurs dans le réseau de lUniversité du
Québec. Les employés de soutien de lUQAM sont essentiels à son bon
fonctionnement et doivent être reconnus de la même façon que leurs
collègues du réseau universitaire. Ce nest plus seulement une
question de gros sous, mais aussi de dignité et de respect. On
espère que le message sera entendu», a-t-il ajouté.
Le Syndicat des employées et employés de soutien de lUQAM (SCFP
section locale 1294) représente 2000 employés. Ses membres
proviennent de quatre groupes (métiers et services, bureau,
technique et professionnel) et sont sans contrat de travail depuis
le 31 mai 2012.
Comptant plus de 111 000 membres au Québec, le Syndicat canadien de
la fonction publique (SCFP) représente quelque 11 000 membres dans
le secteur universitaire. Le SCFP est aussi présent dans les
secteurs suivants: les affaires sociales, les communications,
léducation, lénergie, les municipalités, les sociétés dÉtat et
organismes publics, les transports aérien et urbain, ainsi que le
secteur mixte.