La grève générale des employés de soutien de l’Université de Sherbrooke se poursuit 24 heures à la fois
29 août 2011
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[themify_slide][/themify_slide]
[/themify_slider]
lUniversité de Sherbrooke le lundi 29 août 2011.
Photos Claude Roussel
Au terme dune nouvelle journée de
négociations non concluantes, le syndicat des employés de soutien
de lUniversité de Sherbrooke a décidé de poursuivre la grève
générale par tranches de 24 heures. La première tranche suit
immédiatement la grève de 72 heures entamée vendredi dernier à 17h
et qui prend fin aujourdhui à 17h. Le comité syndical de
négociation estime que lemployeur sest présenté aujourdhui sans
proposition suffisamment concrète et pratique. Ses membres
rappellent donc que le temps est écoulé et que les moyens de
pression vont se poursuivre jusquà ce que des avancées
significatives surviennent en vue dune entente acceptable pour les
deux parties.
«Malheureusement, notre employeur
na pas encore assez bougé quant à laspect principal du litige,
soit des augmentations salariales à la mesure de linflation et qui
nous mettraient à niveau avec les autres universités du Québec. Il
faut accélérer le pas: nous entrons au cur de la rentrée. Nos 1400
membres sont déterminés à poursuivre la grève jusquà ce que des
offres concrètes et raisonnables soient en vue», selon
Stéphane Caron, président du Syndicat des employées et employés de
soutien de lUniversité de Sherbrooke (SEESUS-SCFP 7498).
La prochaine séance de négociation est prévue le 6 septembre
prochain. Dici là, les représentants syndicaux seront disponibles
pour des pourparlers directs avec lUniversité.
Environ 1300 des employés de soutien sont sans
contrat de travail depuis presque 32 mois, et 120 autres, affectés
à la recherche, le sont depuis 62 mois. Plus tôt cet été, ils ont
tenu trois courtes grèves: deux de 24 heures et une de 60 heures.
Malgré cette progression des moyens de pression à lapproche de la
rentrée, lemployeur a maintenu des offres salariales bien en deçà
de linflation.
Par ailleurs, mercredi prochain, 31 août, à compter de midi, une
grande manifestation de solidarité de cinq syndicats de
luniversité aura lieu au campus principal et au campus Longueuil.
Le SEESUS (soutien et soutien à la recherche), lAPAPUS
(professionnels et professionnels de recherche), le SCCCUS (chargés
de cours), le SPPUS (professeurs) et lAIPSA (ingénieurs
professeurs et ingénieurs chargés de cours) sunissent pour
demander à la haute direction de conclure des ententes négociées
offrant à tous les membres de son personnel des conditions de
travail compétitives.
En octobre 2010, les quelque 1400 membres du SEESUS se sont
prononcés à 88% en faveur de moyens de pression pouvant aller
jusquà la grève. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31
décembre 2008, à part ceux affectés à la recherche, pour qui il
sagit du 26 juin 2006.
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représente
quelque 11,000 membres dans les universités, principalement des
employés de soutien. Le SCFP est de plus présent dans plusieurs
autres secteurs dactivités, entre autres, la santé et les services
sociaux, les municipalités, lénergie, les transports urbain et
aérien, les communications, les sociétés dÉtat et organismes
publics québécois. Comptant plus de 110,000 membres au Québec, le
SCFP est aussi le plus important syndicat affilié de la FTQ.