La FTQ remet ses prix pour le concours Chapeau les filles!
8 mai 2006
Pour une huitième année consécutive, la
Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
participe au concours Chapeau les filles!, une initiative
originale qui valorise la diversification des choix de carrières
des femmes qui choisissent une profession ou un métier
traditionnellement masculin.
En tant que partenaire et commanditaire, la FTQ est heureuse de
remettre trois prix Équité dune valeur de 2 000 $ chacun pour les
volets formation professionnelle et formation technique. Les prix
sont une contribution concrète de la FTQ pour encourager les
travailleuses qui ont décidé de sorienter ou de se réorienter vers
des emplois dits davenir.
Ces bourses sajoutent à une commandite de 5 000 $ visant à
soutenir la promotion du concours dans les écoles, les collèges et
les universités et à encourager la participation des jeunes filles
et des femmes dans toutes les régions du Québec.
La FTQ salue ses lauréates
Katie Duhamel, Marie-Ève Perron et Mélisandre Duchesne-Angers,
respectivement diplômée en technique ambulancière,
charpenterie-menuiserie et technologie forestière ont une chose en
commun : la passion et la détermination.
Pour la vice-présidente de la FTQ, Johanne Vaillancourt, ces femmes
sont des modèles pour lensemble de la société, quelles font
avancer à leur manière. «La détermination de ces femmes à
poursuivre leurs rêves au-delà des stéréotypes et malgré les
nombreux défis à relever mérite dêtre soulignée et encouragée. En
sortant des sentiers battus, cest la cause de toutes les femmes
quelles font avancer.»
Des efforts à poursuivre
La FTQ est heureuse de contribuer à la promotion de ce concours qui
est encore bien nécessaire malgré laugmentation du nombre de
femmes dans des programmes détudes menant à lexercice dun métier
traditionnellement masculin. La diversification des choix de
carrières des femmes représente un élément essentiel de linsertion
professionnelle de ces dernières, mais leur réussite scolaire na
malheureusement pas toujours son écho sur le marché du travail.
«La concentration des femmes dans des secteurs typiquement
féminins continue de prévaloir. Celles-ci sont encore trop souvent
confinées dans des emplois fréquemment caractérisés par des
conditions de travail difficiles, de la précarité, des salaires
inférieurs, la non-syndicalisation, le travail à la pige,
etc.», indique le secrétaire général de la FTQ, René Roy.
Celui-ci souligne que les filières « non traditionnelles »
représentent un excellent moyen de favoriser léquité en matière
demploi. Il rappelle également que, encore aujourdhui, seulement
11 % de femmes sont inscrites en formation professionnelle et un
peu moins de 20 % en formation technique.