La direction de l’UQAM accusée d’entrave à la liberté syndicale
3 décembre 2019
La direction de l’UQAM entrave la liberté d’action syndicale ainsi que le devoir de représentation des membres en convoquant en mesure disciplinaire une représentante syndicale qui refuse de divulguer une information confidentielle obtenue lors d’une enquête disciplinaire d’une autre salariée qu’elle représentait. En fait, en agissant ainsi, l’employeur contrevient non seulement aux dispositions du Code du travail, mais aussi à la Charte canadienne des droits et libertés.
« Une telle action est certainement une ingérence dans les affaires syndicales qui affectera les relations de travail avec tous les syndicats et partenaires de l’université. Ce comportement est inacceptable de la part d’une institution de l’envergure de l’UQAM », de dénoncer la présidente du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM), Louisa Cordeiro.
En guise de solidarité avec la représentante syndicale, le SEUQAM demande le retrait immédiat de la convocation en mesure disciplinaire et toute mesure qui pourrait être portée contre tout représentant et représentante qui agit dans le cadre de sa fonction syndicale.
« Nous demandons à tous les partenaires de l’UQAM, incluant le corps étudiant, de dénoncer ce comportement pour nous aider à protéger la liberté d’action syndicale. Nous tenons à souligner le courage de notre collègue représentante syndicale qui est au coeur de la tempête et qui se lève pour protéger les droits fondamentaux », de conclure la présidente du SEUQAM.