«La cible de réduction de 20 % des GES est ambitieuse, il faut maintenant mettre l’épaule à la roue afin d’atteindre cet objectif»
23 novembre 2009
La FTQ salue la position annoncée par le
gouvernement du Québec dans le dossier de réduction des gaz à effet
de serre (GES). En adoptant une cible de réduction de 20 %, le
gouvernement du Québec se fixe les objectifs les plus ambitieux de
tous ses partenaires nord-américains, des objectifs qui se
comparent à ceux de lUnion européenne.
«Le
gouvernement fait le bon choix, soit celui de la mobilisation de la
société québécoise dans une démarche de sauvegarde de
lenvironnement et de positionnement de léconomie du Québec dans
une perspective davenir. Il faudra maintenant que le gouvernement
présente des mesures à la hauteur de ses ambitions. Léléphant ne
peut accoucher dune souris!», a déclaré le président de la
FTQ, Michel Arsenault.
La FTQ note avec satisfaction lapproche modulée en fonction des
secteurs dactivités économiques, telle que proposée par la FTQ
dans son mémoire déposé le 3 novembre dernier lors de la
consultation sur la cible de réduction démissions de gaz à effet
de serre du Québec à lhorizon 2020. «Il sagit là du gros bon sens. Certains
secteurs sont à la fine pointe alors que dautres traînent de la
patte. Il ne faut pas pénaliser les bons élèves; il faut
accompagner les différents secteurs industriels dans la réalisation
de la cible», a ajouté Michel Arsenault.
Afin datteindre les objectifs de réduction, la FTQ prône
létablissement de grands chantiers que ce soit sur la question du
transport collectif, de laménagement urbain, du code du bâtiment,
de lefficacité énergétique. «Le
gouvernement pourra réussir dans sa démarche dans la mesure où il
mettra la société civile à contribution, et quil y mettra les
ressources appropriées. Il pourra compter sur lappui de la FTQ
pour relever ce défi. Par ailleurs, lambition du gouvernement du
Québec met une fois de plus en lumière la position inacceptable du
gouvernement fédéral qui se cache encore une fois la tête dans le
sable en refusant de sattaquer de façon crédible à la réduction
des GES», a conclu le président de la FTQ.